Highlands quatrième partie, les oiseaux de mer d'Handa Island
Handa Island
L'île de Handa, à l'ouest des Highlands, est une réserve intégrale, on y accède en bateau et on s'y promène à pied sur un sentier de 6 kms.
C'est une des plus grandes colonies de guillemots d'Ecosse, accompagnés de macareux, de pingouins torda, fulmars et mouettes trydactyles.
Les labbes ont fait des prairies de l'île un endroit où élever leurs couvées.
Le petit port depuis lequel on accède à l'île :
Après une traversée courte et plus ou moins mouvementée (le centre du bateau étant le meilleur endroit pour éviter d'éventuels embruns) les rangers nous accueillent pour un briefing, les dernières observations et les conseils d'usage.
Une grande partie des sentiers en zone humide est recouverte de planches ce qui permet d'éviter le piétinement de ces zones sensibles.
Les grands labbes sont bien présents, en pleine période de nidification et défendent leurs nids, interdiction de sortir des sentiers !
Les labbes parasites sont présents également et assez peu farouches.
J'ai pu faire cette série de photo en m'approchant progressivement sur le sentier, trépied déplié, jusqu'a 6 mètres environ
L'arrivée au nord de l'île permet de découvrir des falaises occupées par des milliers de guillemots qui blanchissent de leurs fientes les rochers. Avant la vue des oiseaux c'est le bruit et l'odeur qui annoncent leur présence…
A cause du vent et de la verticalité des falaises, la station debout n'est pas conseillée, il vaut mieux attacher son chapeau (recommandé contre les bombardements aériens!) et s'accroupir.
La vue est tout simplement extraordinaire, c'était ma "première" sur une colonie de cette importance et je ne suis pas prêt de l'oublier !
Certains oiseaux nichent plus haut sur les falaises, les fulmars boréaux notamment, c'est l'occasion de faire quelques portraits.
Les guillemots côtoient les macareux et les pingouins torda
Les falaises sont réellement impressionnantes, attention à l'herbe humide et au vertige
En suivant la côte Ouest, sur le sentier, il est possible de trouver des endroits plus propices à la prise de vues.
Ce macareux a bien voulu accepter mon approche respectueuse.
Les reflets de l'océan affolaient un peu la cellule, il a fallu prendre la mesure d'exposition sur l'oiseau.
Ces guillemots protégeaient leurs poussins du soleil
Et ce pingouin torda faisait sa toilette
Le retour vers la plage d'embarquement se fait sur le côté Sud de l'île ou les prairies sont toujours le territoire des grands labbes.
Celui-ci a décollé au-dessus de nous, grand moment ou l'on se rend bien compte de l'envergure impressionnante de l'oiseau (125 à 140 cm).
Nous avons observé aussi une colonie de sternes arctiques, trop loin pour la photo.